Mon nom est Alain, de la plus belle petite ville au Canada, Trois-Rivières. Je suis atteint d’amyotrophie spinale type III (Kugelberg-Welander), passionné de la vie, passionné de la liberté, la liberté à tout prix!
Passionné de la vie parce que la mort m’a regardé dans les yeux à quelques reprises durant mon parcours. Vif comme je suis, j’ai fait fi de ces regards morbides pour me tourner vers la vie et mordre dedans jusqu’à ce que mort s’en suive!
Passionné de la liberté parce que la gravité a, depuis longtemps, fait de moi son prisonnier, prisonnier à perpétuité. Le moral, je l’ai toujours vivement gardé. La joie de vivre, j’aime la crier! Et le cri de mon cœur enflammé, est tel le bruit d’une Harley.
Depuis le premier jour où j’ai entendu une Harley, je dois m’attacher pour ne pas tomber en bas de mon fauteuil roulant! Mon « bécyke » comme je l’appelle affectueusement.
Dès l’âge de 9 ans, avec mon premier « bécyke », je flânais dans mon village natal de St-Léonard-d’Aston, au sud de Trois-Rivières et je voyais passer des dizaines de motocyclistes qui faisaient vibrer le voisinage lors des rassemblements de la fête de la St-Jean-Baptiste. Et ce, durant les étés subséquents de mon enfance.
Dans mon village, il y avait un endroit où on se tenait. Le «coin rond» en face de l’église. De là, nous étions témoins des allers et venues sur la rue Principale et, sous les arbres, se trouvait parfois un petit groupe d’amis avec leur Harley-Davidson. Comme je suis téméraire, j’allais scruter d’assez près les peintures, les pièces modifiées et même les blondes des propriétaires de motos! Avec le charisme qui me caractérise depuis toujours, j’arrivais à les faire rigoler, même ceux avec un air dur!
Je me suis toujours bien senti avec les « bikers ». Voire même en sécurité!
À l’adolescence, je feuilletais des revues de motos (pour les articles bien sûr!). J’apprenais les termes de moto, les événements annuels, la philosophie « biker » et j’ai remarqué que j’avais la même passion de la liberté que ces motocyclistes.
Dès que j’ai eu la chance, avec mon meilleur ami Dan ; alias Dotel, on a commencé à fréquenter les événements motos dans les alentours. Mon ami avait développé un immense talent en dessin et s’était équipé pour peinturer toutes les surfaces, dont les motos. Il allait donc voir ce qui se faisait dans les expositions pour se rendre compte qu’il était tout à fait capable de transformer un engin en une machine à faire tourner les têtes!
Par la suite, la grande tournée des bike-shows! Trois-Rivières, Shawinigan, Berthierville, Tingwick, St-Apollinaire, St-Lucien, Sorel, Thetford Mines, et enfin Laconia, New Hampshire, USA!
L’aventure Laconia mérite à elle seule d’être soulignée. À l’hiver 1996, en parlant de mon projet outre-frontière à tout mon entourage, mon cousin La Gum m’a alors guidé vers Mick, le directeur régional des Harley Owners Group (HOG) du Québec à cette époque. Quelle chance! Mick était une connaissance de la famille! Ce fût le meilleur complice pour réaliser mon rêve!
Depuis des lunes, je voyais l’étroite collaboration entre Dystrophie musculaire Canada (DMC) et les HOG. Sachant que Mick était à la tête de cette organisation au Québec, j’avais tous les espoirs de croire en mon méga-projet!
Après quelques appels téléphoniques et quelques démarches de vérifications d’accessibilité des lieux, le tour était joué! Je suis allé à Laconia 3 ans de suite. Je compte bien y retourner encore!
En juin 2004, Marie-Louise Delisle de DMC a fait sonner mon téléphone pour m’inviter à représenter l’Association à un événement qui se tenait le 26 juin à Trois-Rivières. Quelle surprise j’ai eu lorsque j’ai su que c’était pour le Rallye national canadien des HOG!
À notre arrivé sur l’Île St-Quentin, un décor fantastique et un joyeux comité d’accueil nous attendaient. Un chapiteau digne du Cirque du Soleil se dressait au cœur d’une forêt de Harley. Une image gravée en moi à jamais! Et ce n’était que le début!
Une fois à l’intérieur, Claire-Renée Michaud, directrice régionale des HOG du Québec, nous attendait pour discuter de la collaboration future entre DMC et les HOG. J’étais l’homme le plus choyé de la journée avec, à mes côtés, autour d’une même table, Marie-Louise, Claire-Renée et Nikki, mon accompagnatrice officielle! Est-ce que j’aurais pu demander mieux? Jamais je n’aurais osé! Mais savez-vous quoi? La belle et talentueuse chanteuse Nanette Workman s’est jointe à nous! Ouf quelle table d’honneur! De plus, la haute direction de Harley-Davidson Canada, Malcolm Hunter, était à notre table avec le maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque, ainsi que le propriétaire de Blanchette Harley-Davidson de Trois-Rivières! Je me suis pincé à quelques reprises pour être certain que je ne rêvais pas!
Il m’est difficile de décrire le sentiment de bonheur que j’ai ressenti tout au long de cette radieuse journée, mais croyez-moi, rares sont les autres partys qui resteront gravés aussi précieusement au fond de mon cœur. Un immense MERCI aux HOG, à Claire-Renée et à Marie-Louise pour l’invitation à ce que j’appellerais : « Ma journée de rêve de grand enfant! » Chose certaine, des souvenirs comme ça donnent le goût de vivre vieux!
Passionné de la vie parce que la mort m’a regardé dans les yeux à quelques reprises durant mon parcours. Vif comme je suis, j’ai fait fi de ces regards morbides pour me tourner vers la vie et mordre dedans jusqu’à ce que mort s’en suive!
Passionné de la liberté parce que la gravité a, depuis longtemps, fait de moi son prisonnier, prisonnier à perpétuité. Le moral, je l’ai toujours vivement gardé. La joie de vivre, j’aime la crier! Et le cri de mon cœur enflammé, est tel le bruit d’une Harley.
Depuis le premier jour où j’ai entendu une Harley, je dois m’attacher pour ne pas tomber en bas de mon fauteuil roulant! Mon « bécyke » comme je l’appelle affectueusement.
Dès l’âge de 9 ans, avec mon premier « bécyke », je flânais dans mon village natal de St-Léonard-d’Aston, au sud de Trois-Rivières et je voyais passer des dizaines de motocyclistes qui faisaient vibrer le voisinage lors des rassemblements de la fête de la St-Jean-Baptiste. Et ce, durant les étés subséquents de mon enfance.
Dans mon village, il y avait un endroit où on se tenait. Le «coin rond» en face de l’église. De là, nous étions témoins des allers et venues sur la rue Principale et, sous les arbres, se trouvait parfois un petit groupe d’amis avec leur Harley-Davidson. Comme je suis téméraire, j’allais scruter d’assez près les peintures, les pièces modifiées et même les blondes des propriétaires de motos! Avec le charisme qui me caractérise depuis toujours, j’arrivais à les faire rigoler, même ceux avec un air dur!
Je me suis toujours bien senti avec les « bikers ». Voire même en sécurité!
À l’adolescence, je feuilletais des revues de motos (pour les articles bien sûr!). J’apprenais les termes de moto, les événements annuels, la philosophie « biker » et j’ai remarqué que j’avais la même passion de la liberté que ces motocyclistes.
Dès que j’ai eu la chance, avec mon meilleur ami Dan ; alias Dotel, on a commencé à fréquenter les événements motos dans les alentours. Mon ami avait développé un immense talent en dessin et s’était équipé pour peinturer toutes les surfaces, dont les motos. Il allait donc voir ce qui se faisait dans les expositions pour se rendre compte qu’il était tout à fait capable de transformer un engin en une machine à faire tourner les têtes!
Par la suite, la grande tournée des bike-shows! Trois-Rivières, Shawinigan, Berthierville, Tingwick, St-Apollinaire, St-Lucien, Sorel, Thetford Mines, et enfin Laconia, New Hampshire, USA!
L’aventure Laconia mérite à elle seule d’être soulignée. À l’hiver 1996, en parlant de mon projet outre-frontière à tout mon entourage, mon cousin La Gum m’a alors guidé vers Mick, le directeur régional des Harley Owners Group (HOG) du Québec à cette époque. Quelle chance! Mick était une connaissance de la famille! Ce fût le meilleur complice pour réaliser mon rêve!
Depuis des lunes, je voyais l’étroite collaboration entre Dystrophie musculaire Canada (DMC) et les HOG. Sachant que Mick était à la tête de cette organisation au Québec, j’avais tous les espoirs de croire en mon méga-projet!
Après quelques appels téléphoniques et quelques démarches de vérifications d’accessibilité des lieux, le tour était joué! Je suis allé à Laconia 3 ans de suite. Je compte bien y retourner encore!
En juin 2004, Marie-Louise Delisle de DMC a fait sonner mon téléphone pour m’inviter à représenter l’Association à un événement qui se tenait le 26 juin à Trois-Rivières. Quelle surprise j’ai eu lorsque j’ai su que c’était pour le Rallye national canadien des HOG!
À notre arrivé sur l’Île St-Quentin, un décor fantastique et un joyeux comité d’accueil nous attendaient. Un chapiteau digne du Cirque du Soleil se dressait au cœur d’une forêt de Harley. Une image gravée en moi à jamais! Et ce n’était que le début!
Une fois à l’intérieur, Claire-Renée Michaud, directrice régionale des HOG du Québec, nous attendait pour discuter de la collaboration future entre DMC et les HOG. J’étais l’homme le plus choyé de la journée avec, à mes côtés, autour d’une même table, Marie-Louise, Claire-Renée et Nikki, mon accompagnatrice officielle! Est-ce que j’aurais pu demander mieux? Jamais je n’aurais osé! Mais savez-vous quoi? La belle et talentueuse chanteuse Nanette Workman s’est jointe à nous! Ouf quelle table d’honneur! De plus, la haute direction de Harley-Davidson Canada, Malcolm Hunter, était à notre table avec le maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque, ainsi que le propriétaire de Blanchette Harley-Davidson de Trois-Rivières! Je me suis pincé à quelques reprises pour être certain que je ne rêvais pas!
La prestation de Nanette fût brève mais pleinement à la hauteur de son talent! Le spectacle de Rib Steak Ron & The Prime Cuts a carrément fait « sauter la baraque » avec un répertoire rock comme j’ai rarement vu! Oui je l’aurai dans la mémoire longtemps!
Il m’est difficile de décrire le sentiment de bonheur que j’ai ressenti tout au long de cette radieuse journée, mais croyez-moi, rares sont les autres partys qui resteront gravés aussi précieusement au fond de mon cœur. Un immense MERCI aux HOG, à Claire-Renée et à Marie-Louise pour l’invitation à ce que j’appellerais : « Ma journée de rêve de grand enfant! » Chose certaine, des souvenirs comme ça donnent le goût de vivre vieux!