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2010/09/06

La Nouvelle-Calédonie vous attend!

Quelle nouvelle !

En ouvrant la version électronique du Nouvelliste ce matin, j'ai reconnu des visages que l'on peut dire « familiers ». Un père bienveillant et travaillant, un jeune homme allumé avec un avenir des plus prometteurs, deux soeurs complices et souriantes devant les défis qui les attendent, puis la belle Chantale : celle qui fit sonner mon téléphone en pleine tempête hivernale il y a de ça plus de 10 ans déjà.

« Bonjour Alain. Je m'appelle Chantale Carignan, et je suis journaliste à CHEM-TVA. Nous voudrions faire un reportage sur le quotidien d'une personne handicapée un jour de tempête. Accepterais-tu de participer ? »

C'est ainsi que l'ancorwoman trifluvienne passa du téléviseur à mon salon. On se sent tous plus important lorsqu'on voit son visage à la télé pour la première fois. C'est en quelque sorte le sentiment que j'ai vécu grâce à elle à l'hiver 1999.

Quelques années plus tard, j'eu la surprise d'entendre mon nom de la bouche d'une « presque inconnue » lors d'une promenade sur le bord du fleuve. J'avais rarement entendu une intonation aussi joyeuse par quelqu'un me nommant. Après avoir fait le focus sur ce visage, je souris. C'était Chantale et sa petite dernière qui se dirigeaient vers moi, le sourire aux lèvres digne des Retrouvailles de Claire Lamarche ! Elle ne m'avait pas oublié. Elle venait s'informer de moi, me partageant par le fait même ses bonnes nouvelles et sa joie de vivre qui touchent tellement de gens.

Mon après-midi n'était plus le même. Le ciel bleu, le chaud soleil et la brise du fleuve n'avaient rien à voir avec l'énergie qui m'habitait. Le pavé désastreux des sentiers du parc de l'Île St-Quentin ne m'affectait même plus, car je flottais littéralement sur ce nuage magique qui apparaît parfois lorsqu'on rencontre un ange.

Puis vint l'arrivée de Facebook. Ce nouveau moyen de retrouver des êtres qui nous sont chers et d'échanger sur nos vies, nos jours de joie, comme nos jours gris. Un petit commentaire à gauche et à droite qui fait parfois la différence dans les épreuves du quotidien. Lorsque la santé y était moins (de mon côté) un petit clin d'oeil de Chantale ou un petit, « cé toi l'ange!!! bye mon beau alain!!!! » ramenait le sourire automatiquement.

Une fois au cinéma avec des amis, deux petites mains froides se sont faufilées sur mes yeux par l'arrière en s'écriant : « Devine qui c'est ! » J'ai alors répondu spontanément : « Une vieille conquête qui vient collecter sa pension alimentaire ? » C'est alors que les petites mains froides m'ont laissé me retourner pour constater à quel point le mot « mal à l'aise » pouvait facilement s'appliquer à plusieurs moments de ma vie... Elle riait aux éclats. Mon malaise se dissipait tranquillement, trop tranquillement. C'était la dernière personne que j'aurais cru rencontrer puisque 1 h auparavant, elle brillait encore dans mon écran plasma !

Puis elle mit sur mon chemin son grand garçon Ludovic. Un jeune homme qui redonne confiance en la jeunesse. Dévoué, intéressé et d'une intelligence qui le propulsera loin sur la route du succès et de la réussite, j'ai eu la chance de travailler avec lui pour la rédaction d'un document sur les dizaines d'inventions qui me permettent de vivre en appartement. Tu passes me voir quand tu veux Ludo ! Tu seras toujours le bienvenu !

Et pour ceux qui suivent mon histoire depuis quelque temps, vous avez sûrement vu Chantale dans le reportage sur mon expulsion de mon logement en mars 2010. Depuis la diffusion de ce topo, aucune nouvelle de la part des propriétaires (OMHTR). J'ai alors le sentiment que Chantale est réellement un ange gardien qui veille sur moi comme Spiderman sur New York City. C'est pourquoi ce matin, en ouvrant la version électronique du Nouvelliste j'étais déchiré entre l'excitation de voir cette belle famille partir à l'aventure à l'autre bout du monde, et me questionner égoïstement : « Mais qui veillera sur moi dorénavant ? » ;)

Nahhh ! Je suis certain que tout va très bien se dérouler autant de mon côté, que du sien. Dans le fond, je les envie d'avoir pris leur courage à 10 mains pour vivre quelque chose de nouveau, quelque chose de passionnant. Avec mes p'titsanges (employés), j'ai souvent le réflexe de féliciter ceux qui sont partis de leur pays pour venir étudier ou travailler ici au Canada. Ce qui me frappe toujours le plus, c'est de voir combien ces gens sont fiers de leurs racines, et combien ils ont hâte de retourner visiter leurs familles. J'imagine que la famille de Chantale et de Yves ressentira cette fierté bientôt, et que plusieurs bras grands ouverts seront toujours là pour les accueillir lorsqu'ils reviendront. En tout cas, ils pourront toujours compter sur les miens.

Bon voyage Chantale, Ludovic et toute la charmante famille. La Nouvelle-Calédonie vous attend ! À très bientôt !

2010/03/08

Reportage TVA CHEM sur ma situation

J'ai récemment eu la visite de Chantale Carignan, journaliste à TVA CHEM Mauricie et son caméraman, pour faire un reportage sur ma volonté de rester en appartement malgré ma condition. Elle en a profité pour regarder certaines de mes inventions et jeter un oeil sur mes projets (JACO de Kinova, mon support à caméra, mon expulsion à venir...)



Source : TVA CHEM

Suivez toute la saga ici.





2010/03/03

Expulsion pacifique ou déresponsabilisation de l'État?

Pour faire suite à mon dernier article sur la rencontre avec une responsable de l'office municipal d'habitation (OMHTR) au sujet d'une législation interdisant l'aménagement d'appartements spécialisés pour une clientèle de personnes lourdement handicapées.

En 1997, l'OMHTR n'avait [soi-disant] pas consulté les responsables de la société d'habitation du Québec (SHQ) avant d'intégrer le projet d'hébergement communautaire à but non lucratif réparti sur plusieurs étages de la Résidence Saint-Laurent. À ce qu'il paraît, cette loi a toujours
été en place, mais jamais personne, ni à la Régie du Bâtiment, ni à la SQH n'ont jamais allumés dans la quinzaine d'années, où ils ont eux-mêmes financés les projets des gens qui y ont habité librement toutes ces années...

En d'autres mots, les gens qui émettent et font respecter les règlements sur la sécurité des bâtiments, ont financé aveuglément durant toutes ces années, la rénovation et la construction de logements adaptés pour une clientèle qui n'aurait jamais dû d'y entrer... Et aujourd'hui, comme en se réveillant d'un cauchemar, les avocats et administrateurs réagissent pour faire appliquer cette loi à la lettre, n'ayant aucune idée des répercussions sur les personnes concernées.



Deux catégories d'édifices touchent présentement mon dossier en rapport avec le code national du bâtiment 2005 (1.4.1.2) : le groupe C et le B2. Dans le premier, le code stipule « Habitation groupe C. : bâtiment ou des personnes peuvent dormir, sans y être hébergées ou internées en vue de recevoir des soins médicaux... » Le second groupe, le B2 indique : « Établissement de soins ou de détention groupe B : bâtiment abritant des personnes qui, à cause de leur état physique ou mental, nécessitant des soins ou des traitements médicaux, ou des personnes qui, à cause de mesures de sécurité hors de leur contrôle, ne peuvent se mettre à l'abri en cas de danger. » Et un peu plus loin on retrouve : « Résidence supervisée : d) assistance, soutien direct à une personne inapte physiquement ou mentalement à se mouvoir elle-même en cas d'évacuation ».

Bref, je suis un B2 dans un C... Un peu comme un chien dans un jeu quilles municipal ou provincial.

La loi étant claire, il y a peu d'options légales pour se battre et demeurer dans mon appartement actuel. Est-ce que la notion du droit acquis s'applique ? J'aimerais bien trouver un procureur pour répondre à cette question bien précise (peut-être même devant un juge).

J'ai alors demandé à la responsable qu'elles étaient les propositions que l'OMHTR avait faites ou allait faire pour ma relocalisation. Étonnamment, ils n'ont aucune unité résidentielle à offrir aux personnes dans ma condition. Même au rez-de-chaussée, le même règlement s'applique ! Tout le monde dans ma condition dehors ! En d'autres termes, nous sommes quelques-uns dans une situation précaire qui de vont devoir nous chercher (par nos propres moyens) un logement qui répondra à nos besoins. Ce qu'il y a d'inquiétant, c'est qu'il y a une pénurie de logements accessibles au privé. Le marché est grand ouvert, mais les promoteurs ne se bousculent pas aux portes pour construire des immeubles (malgré la très forte demande). Et s'il y a en aurait, le coût de location mensuelle serait au-delà de nos revenus donc, sans le programme de supplément au loyer, très peu de personnes handicapées auraient les moyens de signer un bail.

Au départ, il y a deçà environ 4 ans déjà, j'étais entré en contact avec le responsable d'un organisme qui gère un parc d'appartements adaptés en Mauricie (Centre de réadaptation InterVal). J'avais le pressentiment qu'un jour j'aurais besoin d'un plan B (B2?). Il m'avait conseillé de mettre mon nom sur une liste d'attente dans le but d'être sélectionné pour obtenir un logement équivalent dans différents secteurs de la ville de Trois-Rivières. Mais que j'avais très peu de chance d'être sélectionné parce que j'étais déjà dans un logement adapté et subventionné. Mon pointage resterait toujours trop bas par rapport à une autre personne dans un logement non accessible. J'avais donc donné mon nom, mais en ayant peu d'espoir d'être appelé. Encore une foutue liste d'attente...

Donc la demande chemine à InterVal, mais si j'ai déjà 4 ans de passé, combien en reste-t-il avant que le téléphone sonne ? L'option ultime que l'OMHTR envisage à long terme n'est nul autre que le centre d'hébergement de soins de longue durée (CHSLD). Imaginez le topo : moi, présentement dans 741 pieds carrés, déménager dans une chambre à 4 bénéficiaires avec des rideaux jaunis par la détresse et la lourdeur de la vie... Et que dire de la qualité de personnel que je perdrais au profit de militants syndicaleux malheureux comme je ne le serai jamais... J'en ai des frissons dans le dos...

Y a-t-il un généreux propriétaire de maison ou de bloc appartement dans la salle ???

J'ai l'impression d'être victime de la déresponsabilisation du rôle premier de l'OMHTR mais de façon très subtile...

L'Office municipal de Trois-Rivières a pour mission de :

  • gérer des immeubles d'habitations à loyer modique pour des personnes ou familles à faibles revenus, des personnes âgées, des personnes handicapées et des personnes ayant des troubles de santé mentale ou vivant des difficultés de nature psychosociale et des personnes victimes de violence;
  • apporter un support psychosocial et collaborer à la mise sur pied d'activités de prévention et d'entraide à la clientèle jeune ou adulte;
  • participer au développement de logement social et du logement à prix abordable sur le territoire de la ville;

Quoi ? Gérer des immeubles d'habitations à loyer modique pour des personnes handicapées... mais pas trop handicapées sinon on les retourne au secteur privé... Paradoxal n'est-ce pas ?







2010/02/22

Expulsé de mon logement ?

Depuis peu, il y aurait un règlement municipal obligeant les personnes handicapées physiquement, incapables de se transférer seul du lit au fauteuil roulant en cas d'évacuation, à être relocalisés de leur logement aux étages supérieurs. Personnellement, je vois dans cette démarche du gros bon sens, mais jusqu'où la liberté de l'individu et son choix de vie ne sont pas brimés?

Je m'explique.

J'habite au 3e d'un édifice de 9 étages, au même endroit où était située une résidence pour personnes lourdement handicapées, nécessitant toutes plus de 25 heures par semaine d'aide direct (hygiène, repas, etc.). Notre building héberge près de 130 logements (principalement des personnes âgées autonomes) et le projet de résidence offrait des services de maintien à domicile 24 heures sur 24 à 12 d'entre eux, tout réparti sur 5 étages.

J'ai quitté cette résidence il y a environ 6 ans et l'office municipal d'habitation de Trois-Rivières (OMHTR) avait accepté que je conserve mon logement indépendamment de l'organisme. La résidence est maintenant rendue dans un nouvel édifice à proximité de notre immeuble, libérant ainsi plusieurs logements très bien adaptés aux étages.

Quelqu'un m'a parlé qu'il y avait peut-être une zone grise au niveau dans la charte des droits et libertés qui pourrait me permettre de conserver mon logement. Je n'ai aucun intérêt à quitter un logement parfaitement adapté à ma condition, où je viens de passer les 11 dernières années de ma vie. J'ai actuellement un 3 et demi qui a été construit dans un ancien 4 et demi. Vous comprendrez donc que les pièces sont très grandes comparativement à un 3 et demi standards.

Mon logement actuel est d'une superficie d'environ 700 pieds carrés. C'est une grandeur parfaite pour mes besoins. Le petit logement qu'ils vont possiblement me proposer est d'environ 500 pieds carrés. Loin d'être suffisant pour faire place à mes équipements et répondre à mes besoins.

Mon tour approche.

Vendredi de cette semaine, j'ai un rendez-vous avec une dame de l'OMHTR pour une première rencontre à ce sujet. J'anticipe déjà sa proposition : un minuscule 3 et demi au rez-de-chaussée, mais dans quel secteur ? J'ai toujours du personnel qui vient travailler à pied (certains par choix, d'autres pas...) Devrais-je, en plus du stress du déménagement forcé, changer partiellement et m'adapter à du nouveau staff ?

Évidemment, l'option du déménagement n'est pas totalement écartée, mais je doute que l'OMHTR accepte de modifier un autre logement de même superficie pour moi, le coût étant d'environ 25 000 $ (il y a douze ans de cela).

Pour en revenir à la réglementation, je trouve absurde que l'on donne le choix à des témoins de Jéhovah de laisser mourir un enfant nécessitant une transfusion sanguine pour des raisons religieuses, mais que l'on impose aux gens lucides et parfaitement conscients, des décisions qu'ils leurs sont imposés...

Personnellement, j'ai pleinement confiance dans la vie, d'autant plus que mon édifice est en béton armé. Un peu comme mon moral quoi ! ;) Non, mais c'est vrai ! Comment voulez-vous passer au feu lorsque les flammes ne peuvent passer au travers du béton ? D'accord, j'avoue que la fumée peut causer beaucoup de dommages, mais quand même... Au rez-de-chaussée, quels sont les probabilités d'un vol par infraction par une fenêtre ou une porte-patio (dont je suis incapable d'ouvrir, fermer, barrer sans aide technique en passant) par un individu malintentionné qui a « spotté » l'handicapé vulnérable nouvellement emménagé ?

Un autre bel exemple d'une société matriarcale qui refuse catégoriquement de voir la fatalité dans les yeux. Comme si nous avions le pouvoir de rester en vie éternellement... Ou serait-ce un règlement municipal pour dégager la tâche de nos valeureux pompiers ?

Tout ce que je souhaite pour vendredi, c'est qu'on me demande mon opinion sur la question, même à signer une décharge en cas où une tragédie subvenait (signature qui semble impossible selon l'expérience d'une amie qui à abandonnée le combat que j'entame).





2009/06/19

Côtoyer des professionnels!

Je n'aime pas vraiment demander de l'aide en général. Que ce soit le médecin ou les services techniques pour la réparation usuelle dans mon logement ou mon fauteuil rouillant. J'ai tendance à essayer de colmater du mieux que je peux pour que lorsque je les appelle, ça vaut vraiment la peine ! Il y a tellement de gens qui demandent pour de petites choses anodines...

Comme vous l'avez vu dans mon dernier Projet « p'tits angénieurs », j'ai toujours une foule d'idées pour améliorer ma condition de vie. Et une petite chose urgeait au niveau de mes besoins : pouvoir sortir et entrer librement sur mon balcon en période clémente.

J'ai souvenir que l'année dernière je rencontrais beaucoup de difficultés à refermer ma porte moustiquaire de porte patio... À la fin de l'été, je me privais même de sortir parce que je savais que je courais un grand risque de blessures dues à cette situation. J'étais un peu découragé à l'idée de voir le printemps se terminer cette année. La faim justifie les moyens qui disent ? Eh bien il m'a pogné toute une fringale récemment !

J'avais acheté des petits crochets collants et de la ficelle et je me disais que je pouvais créer quelque chose à partir de ça... J'ai demandé à faire coller un crochet dans le haut de la porte moustiquaire à quelques centimètres du cadre de porte, puis un autre environ un centimètre plus haut directement sur le cadre en métal. La ficelle a été fixée au crochet du moustiquaire et simplement déposée par dessus le crochet fixé au mur. J'ai mesuré la longueur nécessaire puis j'ai fait faire un noeud où je peux passer ma main à l'intérieur.

Donc, une fois la porte moustiquaire ouverte, je peux m'agripper solidement à la ficelle et je recule lentement avec mon fauteuil rouillant jusqu'à ce que le moustiquaire soit fermé. Je suis très fier de cette invention !

Mais j'avais un doute sur la solidité du crochet fixé au mur. C'est alors que j'ai regardé ma liste de choses à réparer dans mon appartement. Il y avait justement à robinet de salle de bains à fixer solidement. Je suis alors descendu au sous-sol de mon édifice pour rencontrer M. Graveson, responsable des travaux pour l'Office Municipale d'Habitation de Trois-Rivières. Un chic type fort compréhensif !

Je lui ai présenté mon besoin puis demander l'autorisation de fixer un crochet métallique directement dans le cadre extérieur de la porte patio. Sans hésiter, il m'a répondu qu'il trouverait quelqu'un de qualifier pour répondre à ma demande. J'étais vraiment content !

Vous savez, parfois les gens ne réalisent pas à quel point une petite chose mineure peut être importante, voire même gigantesque pour une autre.

Dans la société bureaucratique dans laquelle nous évoluons, il n'est pas rare de voir un fonctionnaire écouter nos doléances au téléphone, tout en jouant aux cartes devant son ordinateur nous répondre : « Ahhhhh malheureusement ça ne cadre pas parmi nos critères de champs d'action, alors il nous sera impossible d'acquiescer à votre demande même si vous étiez à l'article de la mort M... Rappelez-moi votre nom déjà ? »

Quelques instants plus tard, Luc frappe à la porte, répare le robinet de la salle de bains puis nous nous dirigeons vers la super porte patio ! Un peu de lubrifiants pour réduire le frottement, ainsi qu'un léger rajustement des roulettes de porte et on attaque le crochet tant convoité.

Ni l'une ni deux, Luc revenait avec tout ce qu'il faut pour installer un anneau des plus résistants à l'endroit exact où nous l'avions convenus. Par la suite je fais un test pour vérifier la solidité et l'efficacité du nouveau mécanisme. C'était parfait ! Aucune friction, un roulement parfait...

Ayant lubrifié aussi la porte vitrée, je décide d'essayer de la refermer et de la rouvrir. Mon mécanisme extérieur pour le moustiquaire convient parfaitement pour une porte légère, mais peut-être pas pour une porte plus lourde comme une porte patio.

La façon actuelle que j'ai pour ouvrir la porte du balcon c'est de m'approcher doucement avec mon fauteuil rouillant du cadre de la porte et de pousser tranquillement. Je ne conseille à personne d'ouvrir une porte patio avec un fauteuil rouillant motorisé ! C'est une opération délicate et extrêmement dangereuse !

C'est alors que je lance au technicien présent la place : « Est-ce qu'il y aurait quelque chose qui pourrait protéger la vitre de la porte et ainsi m'aider ? J'imagine que si je casse cette grande fenêtre, je devais la payer de ma poche... » Il a immédiatement vu mon besoin et est parti concevoir un panneau de bois fixé au cadre de porte, avec des butées sur lesquels je peux maintenant m'appuyer avec mon fauteuil pour pousser en toute sécurité ! Quelle journée des plus constructives ! Yéééééééééé !

J'ai toujours eu une excellente collaboration avec l'Office Municipale d'Habitation depuis mon arrivée il y a plus de dix ans, mais depuis quelques années, c'est incroyable comment c'est plus facile d'avoir un service spécialisé et adapté à mes besoins. J'ai l'impression de vraiment compter comme résident plutôt que dans un calcul mathématique banal.

Un énorme merci à M. Graveson ainsi qu'à Luc pour votre complicité ! Ça fait du bien de côtoyer des professionnels comme vous.







Ma définition d'un p'tit ange:

Personne unique doté d'un sens de l'altruisme développé, de l'honnêteté et du respect de soi depuis plusieurs années. N'est pas p'tit ange qui veut. Les candidatures peuvent défiler sans avoir nécessairement l'esprit du p'tit ange. Cette philosophie n'est pas uniquement de donner du temps et de l'aide instantanément à quelqu'un qui a besoin, mais plutôt une manière de participer activement, un certain temps, au mieux-être d'une personne.

P'tits anges bénévoles recherchés!

Je suis aussi à la recherche de p'tits anges bénévoles pour faire ses exercices physiques une fois par semaine, aller au cinéma et au restaurant, faire la lecture, écrire ma vie, jouer au poker... benevole [à] ptitsanges.com !